"Aimer une personne ne signifie pas avoir des papillons dans le ventre. Lorsqu'on aime une personne, il s'agit d'aimer et ce peut importe la situation, tout de l'autre. Il faut aimer les défauts, le caractère, le physique, et accepter l'autre. Lorsque malgré tout cela, on parviens à aimer la personne, c'est cela, l'amour. Voilà pourquoi on ne tombe pas amoureux pendant le premier rendez-vous. "

Ce matin, Sortilège de Lune était réveillée avant même que le soleil ne commence à ce lever. Alors que le reste du clan dormait, elle, était déjà debout sur bord du promontoire. Ces derniers temps, les chaleurs avaient touchés tout les clans, et il fallait surveiller les frontières avec beaucoup plus d'attention. Avec la chaleur, les proies restaient cachées, et poussés par la faim, certains pourraient être pris par l'envie de franchir les frontières le temps d'une chasse. Et c'était à cela que servait les patrouilles qu'elle, la lieutenante, organisait. A éviter que d'autre ne vole les proies de la Brume. Elle soupira, en ce demandant qui elle pourrait emmener en patrouille ce matin. Le matin étant calme, elle n'avait pas besoin d'énormément de guerriers avec elle. Elle savait ce défendre, tout de même.

Elle décida donc d'emmener le premier qui pointerait le bout de son museau hors de sa tanière. Pourtant, peu patiente et détestant être seule trop longtemps, elle ne résista pas, et s'engouffra dans la tanière des guerriers. D'un pas discret, la démarche gracieuse afin d'éviter les queues et les pattes qui traînaient à droite à gauche, elle s'enfonça un peu plus dans la tanière. Elle frissonna. La différence de température y était flagrante, la tanière était bien plus fraîche que l'air de dehors auquel son corps s'était habitué durant la dernière heure. Elle observa les différentes boules de poils, hésitant. Puis, elle vit un félin, qui semblait agité. Cœur de Foudre. Un guerrier qu'elle n'avait encore jamais eu en patrouille en même temps qu'elle. C'est bon, elle avait fait son choix.

Elle s'approcha du guerrier, qui semblait s'être calmé. Elle le secoua légèrement du bout de la patte.

-Hey, lève toi, ce matin ont part en patrouille. dit elle d'une voix douce, Je te laisse te réveiller, rejoins moi dehors quand tu seras prêt.

Une fois dit, elle ne ce fît pas prier et ressortit aussi discrètement que l'aller. Elle faillit écraser une oreille, qu'elle évita au dernier moment, avec un soupir de soulagement. Puis elle sauta agilement, pour sortir de la tanière. Elle alla prendre une proie sur le tas de gibier, et s'installa sous le promontoire pour la déguster, en attendant que l'autre arrive. Une fois sa proie finit, elle ce fit une rapide toilette, et ce rassit afin d'être prête quand l'autre guerrier arriverait.

(c) Codage par Asmareth pour Never Utopia

"Aimer une personne ne signifie pas avoir des papillons dans le ventre. Lorsqu'on aime une personne, il s'agit d'aimer et ce peut importe la situation, tout de l'autre. Il faut aimer les défauts, le caractère, le physique, et accepter l'autre. Lorsque malgré tout cela, on parviens à aimer la personne, c'est cela, l'amour. Voilà pourquoi on ne tombe pas amoureux pendant le premier rendez-vous. "

Alors que la lieutenante commençait à douter du fait que l'autre était un chat, et non une marmotte, elle le vit enfin sortir. Pas trop tôt. Elle ne put s'empêcher de penser qu'elle était tout de même plus réactive que lui, mais c'était dans ces gênes, rester allongée à rien faire, ce n'était pas son truc. Il s'approcha d'un pas léger et s'assit.

Elle s'approcha du guerrier, qui semblait s'être calmé. Elle le secoua légèrement du bout de la patte.

-Donc tu veux partir en patrouille avec moi ? Rien qu'à deux ? demanda t-il en l'observant et marquant un petit arrêt avant de reprendre, Tu ne veux pas que j'aille chercher un autre guerrier ou bien un apprenti ? Par exemple Nuage Pâle ?

Bien sur. Il doutait ? Pourtant elle était certaine qu'il ne leur arriverait rien du tout, que ce serait une patrouille totalement normale, alors nul besoin de déranger d'autres guerriers. Qu'ils aillent chasser à la place. Elle s’efforça de chasser sa timidité et de l'enterrer au loin. Elle était lieutenante, et devait ce comporter comme tel. Elle espérait simplement que son principal défaut ne refasse pas surface en plein milieu de la patrouille.

-Non. trancha t-elle d'une voix douce mais sévère, Nous sommes en pleine bonne saison, il n'y a que très peu de chance qu'on ce retrouve en mauvaise situation. C'est juste une patrouille "par principes".

Bien sur, si cela ne tenait qu'à elle, ils n'iraient pas, et elle partirait continuer son entraînement à l'endurance. Chose qui serait beaucoup plus agréable qu'une patrouille inutile. Mais bon, elle avait des devoirs. C'était un mode de vie, et elle l'avait acceptée. Elle fixa l'endroit qu'observait le guerrier, et sentit un vent frais lui apporter une bonne odeur de gibier. Ils n'auraient qu'à chasser en même temps, comme sa, leur patrouille ne serait pas complètement inutile et ennuyeuse.

-Allez, on y va.

Elle ce leva, et partit en direction de la sortie du camp, sans même ce retourner pour vérifier si le guerrier la suivait. Elle avait juste envie de prendre l'air. Et puis, moins il y aurait de discussion entre les deux, moins sa timidité n'avait de chances de ce montrer. Et ça l'arrangeait bien.

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"Aimer une personne ne signifie pas avoir des papillons dans le ventre. Lorsqu'on aime une personne, il s'agit d'aimer et ce peut importe la situation, tout de l'autre. Il faut aimer les défauts, le caractère, le physique, et accepter l'autre. Lorsque malgré tout cela, on parviens à aimer la personne, c'est cela, l'amour. Voilà pourquoi on ne tombe pas amoureux pendant le premier rendez-vous. "

Durant le trajet où aucun des deux n'avaient prononcés le moindre mot, la femelle calico s'était plongée dans ces pensées. Elle songeait, comme souvent, à sa mère adoptive. Cette pauvre chatte qu'elle avait laissée de côté sans aucune raison valable. Oh, comme elle s'en mordait les pattes désormais. Le regret faisait partie de son quotidien, et très peu de chats dans le clan avaient connaissance de ce mal qui la rongeait. Il fallait dire qu'elle avait tendance à toujours ce cacher derrière cette apparence de bonne lieutenante, souriante, et autoritaire. Mais bon, il y avait des jours, où moralement ce n'était pas ça. Et bien qu'elle essayait de s'en dissuader, il fallait qu'elle s'avoue que c'était plutôt souvent. Mais elle s'efforçait de toujours garder le sourire. Elle refusait que ces amis s'inquiètent pour elle, cela lui était inconcevable. Elle était lieutenante, elle devait être forte et devait assurer son image de gentille féline. Et c'est ce qu'elle ferait.

C'est avec cette état d'esprit, qu'elle secoua légèrement la tête, afin que l'autre ne la voit pas faire, et sourit, tête baissée. Elle ralentit alors légèrement le rythme pour observer le félin. C'était un jeune guerrier, 15 lunes précisément, mais il avait une bonne étoffe. Elle était sûre qu'il deviendrait un grand guerrier.

-Où allons-nous ? demanda t-il

Elle ce remit en question, après cela. En effet, elle avait oublié de lui dire leur destination. Finalement, valait peut être mieux être timide, et parler au risque de dire n'importe quoi, plutôt que de rester muette. Elle regarda le guerrier, et lui répondit avec un grand sourire, qui était devenu sa "marque de fabrique". Au soleil, elle savait que son poil brillait, et avec ce radieux sourire, ont lui avait souvent dit qu'elle était ravissante. Mais elle n'était pas du genre à devenir vantarde, donc ce contentait d'accepter le compliment, avec un petit sourire gêné et un léger rougissement. Surtout, qu'elle considérait son poil plus comme une corvée qu'un cadeaux. Il était long, tenait incroyablement chaud, et prenait rapidement la poussière. Autant dire qu'en période de canicule, elle le haïssait tout simplement.

Quand à ces yeux, elle ne s'en vantait pas non plus. Elle trouvait leur couleur, bien que belle, assez étrange. C'était un bleu contenant un savant mélange de vert, ce qui leur donnait une couleur plus claire et profonde que celle de l'eau. Elle ne les aimait pas, car c'était ce qui était le plus dur à cacher. La tristesse d'un chat ce voit et ce ressent dans ces iris, et elle a toujours beaucoup de mal à la camoufler. Un sourire est si simple à produire à côté... Enfin bon. Elle ce concentra de nouveau sur le mâle.

-Oups, désolée, j'ai totalement oubliée de te prévenir ! miaula t-elle alors qu'elle s'insultait elle même mentalement de cervelle de souris, Les frontières, ça te dis ?

Elle espérait que cela lui irait, sinon elle devrait trouver une autre destination, et pour l'instant aller aux frontières lui plaisait bien. Les proies étaient assez présentes dans ces environs, et ainsi ils pourraient chasser, ce qui ferait d'une pierre deux coups.

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"Aimer une personne ne signifie pas avoir des papillons dans le ventre. Lorsqu'on aime une personne, il s'agit d'aimer et ce peut importe la situation, tout de l'autre. Il faut aimer les défauts, le caractère, le physique, et accepter l'autre. Lorsque malgré tout cela, on parviens à aimer la personne, c'est cela, l'amour. Voilà pourquoi on ne tombe pas amoureux pendant le premier rendez-vous. "

La féline maudit sur le coup sa stupidité. Comment pouvait-on emmener un guerrier en patrouille sans même lui en dire la destination... Elle s'insultait mentalement de tout les noms possibles faisant partit de son dictionnaire verbale, quand le chat noir prit la parole.

-Bien sur. dit il avec un sourire

Elle sourit en réponse, soulagée. Remarque, elle ne voyait pas bien ce qu'elle aurait pu faire si la destination ne lui avait pas convenu. Mais ce n'était pas le cas, alors aucun problème. Elle soupira intérieurement et reprit sa marche. Elle voyait de nombreuses proies, mais inutile de les chasser maintenant, le temps de faire la patrouille, revenir les chercher serait assez embêtant. Autant chasser sur le chemin du retour, ce serait bien plus simple et plus rapide. Surtout que pendant la bonne saison, les proies ne manquaient pas. Quand elle entendit du bruit venant d'un petit buisson, elle remua l'oreille et jeta un coup d’œil sur le côté sans vraiment s'y attarder. Un écureuil, vu l'odeur de l'animal. Quand le rongeur disparut dans un arbre, le guerrier parut entre la peine et la gêne, ou bien la colère.

-Génial j’aurai du lui sautait dessus... Désolé...

Elle sourit. Normal, tout guerrier serait déçu de laisser filer une proie si simple. Surtout qu'elle ne lui avait pas vraiment dit qu'ils chasseraient plutôt au retour qu'à l'aller. C'était encore sa faute, apparemment, elle multipliait les gaffes aujourd'hui. Elle s'arrêta et ce tourna vers lui, pour l'observer.

-Ce n'est pas grave, ont chassera au retour, ce sera plus simple. dit elle d'un ton chaleureux

Elle rougit intérieurement lorsqu'elle ce surprit à penser que a bien y réfléchir, la mine déçu du guerrier de couleur jais était assez craquante. Pour cacher sa gêne, elle ce retourna précipitamment, avant de ce remettre en marche. Lorsque la destination fût enfin atteinte, elle huma l'air.

-Reste vigilant, il y a peut de chances, mais mieux vaut prévenir que guérir... miaula t-elle en observant les abords de la frontière

Après quelques minutes à écouter, et à vérifier que tout était normal, elle soupira de soulagement. Elle savait qu'il y avait peu de risques ces temps ci de ce faire attaquer, mais une patrouille est toujours stressante. Car ont ne peut jamais deviner ce qui ce passe dans les clans adverses. Elle entendit un léger bruit, et plissa les yeux, avant de ce retourner vers le mâle.

-Bon... Allons chasser ! dit elle avec un grand sourire

Elle s'élança vers un arbre, et grimpa sur la première branche, avec un saut agile. A peine stabilisée dessus, elle planta ses griffes dans la chair d'un oiseau qu'elle avait repéré plus tôt. Si la pêche était la principale chasse du clan de la Brume, elle aimait avoir des repas et des proies variées. C'était plus agréable !

Elle jugea rapidement la hauteur, et sauta de la branche, pour toucher de nouveau le sol. Le faible choc lui fit avoir un frisson, et une douleur dans les pattes avant, qui s'effaça en quelques secondes après atterrissage. Les oiseaux étaient des proies assez rares pour les chats de la Brume, et elle était assez fière d'elle. Il fallait avouer qu'on lui avait souvent dit qu'elle était une féline agile et rapide, ce qui facilitait la tâche pour ce genre de proies. Cependant, les proies sur terrain plat n'était pas sa plus grande réussite. Mais elle était lieutenante, elle ce devait de savoir chasser sur tout les terrains, alors même si elle n'appréciait pas cela, elle faisait avec.

Elle remercia le clan des Etoiles pour cette proie, et l'enterra. Elle ce redressa, secoua légèrement la tête pour débarasser son museau de la terre qui s'y était posé, et regarda Coeur de Foudre.

-Une fois rentrés, mangeons le ensemble ! dit elle avec un sourire honnête, un éclat traversant ses yeux turquoises

Aussitôt, elle sentit ses joues chauffer, et baissa légèrement la tête, en fixant le sol. Mais qu'est ce qui lui prenait de dire cela ainsi, comme si ils étaient meilleurs amis depuis toujours. Elle fixa ses pattes.

-Enfin, si tu veux bien sur... dit -elle avec une petite voix gênée

Son sourire c'était changé pour laisser place à une mine complètement mal à l'aise. Elle chercha une issue à son malaise, et une idée germa dans son esprit. Pour une fois qu'elle voyait cela comme un avantage qui pouvait l'aider...

-Je... Je vais aller boire un peu, le soleil me donne un peu mal au crâne... Attend moi, j'en ai pour une seconde !

Aussitôt dit, elle partit en courant vers le petit ruisseau non loin de là. Une fois arrivée, elle plongea sa tête sous l'eau, pour ce remettre les idées claires. Pourquoi fallait-il que sa timidité soit aussi gênante ! Il allait la prendre pour une demeurée désormais. Elle releva la tête pour prendre l'air, et la secoua pour ce débarrasser des gouttes d'eau qui perlaient. Elle soupira, et ferma les yeux. Après quelques secondes, elle les rouvrit, et partit rejoindre Coeur de Foudre, en espérant qu'il oublie tout cela. Elle pria pour qu'il pense qu'elle avait plus l'air mignonne qu'idiote. Bien que cela restait gênant.

-Voilà, ça va mieux, excuse moi. La canicule est dure à supporter. Surtout avec le poil long qu'on a... !

(c) Codage par Asmareth pour Never Utopia