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 «M'as-tu menti ? » ft. Chou

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Mirage Lunaire
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Mirage Lunaire

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MessageSujet: «M'as-tu menti ? » ft. Chou    «M'as-tu menti ? » ft. Chou  Icon_minitimeVen 31 Juil - 4:53

Doucement. Tout doucement. Plic ploc. Les gouttes tombaient tranquillement dans un bruit régulier. Plic ploc. Un bruit qui se faisait aussi insupportable que le bruit imaginaire du temps qui défilait. Tic tac. Dans sa tête, tout semblait être compté. Tic tac. Et cette sensation en devenait oppressante, épuisante. Comme si garder ses arrières n’étaient plus quelque chose à faire par précaution, mais une obligation qui venait à être essentiel pour la survie, comme si avec le temps qui passait, surveiller ses arrières devenaient de plus en plus exigeant. Tic...tac… tic...tac… Le temps qui passait. Le temps qui défilait et les décors qui changeaient au fur et à mesure que ses pattes foulaient le sol. Il croyait même l’entendre l’appeler, il croyait sa voix lui dire de se dépêcher, tout comme il avait le sentiment qu’elle pouvait surgir de tous les côtés pour l’attaquer et lui reprocher par la suite de ne pas avoir été alerte. Take care… Une obligation éprouvante qui ne le laissait pas une seule seconde, qui l’empêchait d’entrevoir ne serait qu’une once de lumière dans cette forêt où l’éclairage, la seule source de luminosité était les champignons venimeux. Et puis finalement, il déboucha sur une clairière. Et il la vit. Elle était là, son pelage gris terne ne reflétant rien du tout. Elle était juste là. Et elle fondit. La réaction du guerrier ne se fit pas attendre… J’attendrais de toi que tu excelles dans l’art d’être.

Réveil. Sursaut. Les lueurs du soleil traversaient les défenses de l’entrée du gîte des guerriers tandis que les paupières de Mirage Lunaire, guerrier de dix-neuf lunes, se soulevaient tranquillement, sans se presser, encore toutes lourdes d’un sommeil mouvementé. Il s’étira longuement, des perles salés aux plis de ses paupières. Il ouvrit ses yeux finalement, des yeux d’une couleur rappelant le ciel orageux, ce ciel qui peut effrayer par moment, et il se leva parce qu’il n’avait aucune envie de rester coucher à ne rien foutre alors qu’il pouvait participer aux patrouilles et s’éloigner le plus possible de ce camp qu’il haïssait au-delà du possible. La haine qui se nourrissait des souvenirs négatifs, la haine qui était entretenue régulièrement par une défunte, cette haine si particulière qui réagissait sans même qu’on le lui demande, qui se manifestait sans demander son reste. Cette haine se mélangeant à une tristesse sans pareille n’ayant jamais disparue, nourrit par un seul souvenir, et par les éléments qui venaient à ramener à la vie ce souvenir quotidiennement.

Il se rappelait de ce moment. Quand ils jouaient. Quand ils s’amusaient. Des chatons, ils n’étaient que des petits chatons qui s’étaient permis de sortir du camp. Il se rappelait quand ils avaient voulu jouer à cache-cache, quand tout avait basculé, quand il était tombé sur le corps inerte de celle qui avait été sa mère, celle qu’il n’avait pas connu, il se rappelait de ce vide qui s’était créé. Il se rappelait de la souffrance ressentie à cet instant, de la tristesse intense qui n’est plus jamais repartie, il se rappelait de tout cela et tout cela ne le lâchait pas non plus, mais maintenant tout était lié à d’autres sentiments plus sombres encore que la souffrance et la tristesse, que les sentiments sous-estimés du chaton qu’il avait été. Il se souvenait de tout ça et rien que de se souvenir de tout ça et d’y repenser faisait naître de nouveau la tristesse… ou plutôt la faisait remonter encore plus intense qu’auparavant, elle le frappait d’une vague puissante qui le fit vaciller alors qu’il s’était éloigné sans même le remarquer du camp, sans avoir prit le temps de manger ne serait-ce qu’un peu.

Il secoua sa tête, tenta de reprendre ses esprits, et décida tout simplement qu’il chasserait pour passer ses nerfs, passer sa tristesse dans une activité physique, bien qu’il aurait préféré s’attaquer à un chat vivant, mais… on n’a pas tout ce que l’on veut dans la vie, non… on a pas tout ce que l’on veut et lui n’avait vraiment rien de ce qu’il voulait… enfin, ça c’était sans compter le temps qui allait passer et faire son œuvre et la roue qui allait tournée et lui donner une chance inouïe. Il s’étira longuement avant d’humer l’air et de cibler un écureuil. Il sentait l’odeur musqué de ce rongeur. Il se plaqua au sol, laissant son ventre un peu soulevé et il avança, les pattes frôlant à peine le sol, attendant que l’écureuil ne se mette à chercher un gland avant de sauter de ses pattes puissantes et atterrir directement sur la proie qui vit sa nuque se faire briser avant qu’il ne puisse réagir. Mirage Lunaire se releva, la proie dans la gueule, une lueur de satisfaction dans le regard avant de l’enterrer près d’un arbre pour revenir le chercher plus tard.

Alors il continua de marcher, ne voulant pas trop chasser maintenant. Et oui, ses envies changeaient parfois aussi rapidement que son humeur, mais bon, c’était une caractéristique de ce guerrier au pelage argenté et on ne pouvait pas lui reprocher. En fait si, on pouvait, mais ce serait complètement ridicule après tout, parce que c’était sa façon d’être, mais bon… ce n’était pas important, tout ça. Il continua donc de marcher sans réel but, marchant juste pour le plaisir de marcher et d’errer sans raisons particulières quand une effluve lui parvint. Il se figea d’incompréhension en reconnaissant l’odeur du lieutenant du Clan et également son ancien mentor.. mais aussi celle d’Horizon Lointain, son ancien apprenti à lui. Il se dirigea d’abord vers le nouveau guerrier, un vague sourire aux lèvres et l’échange fut bref, le jeune guerrier de treize lunes retournant au camp avec trois proies dans la gueule, le regard bien fier, héritant sans que l’on puisse dire le contraire de Mirage Lunaire. Par la suite, ce dernier se dirigea vers l’odeur d’Équinoxe du Printemps et s’en allait l’aborder quand il vit… qu’il venait d’attraper une proie.

« Tu es malade ? » miaula-t-il, la voix sèche par la surprise.
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Équinoxe du Printemps
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Équinoxe du Printemps

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MessageSujet: Re: «M'as-tu menti ? » ft. Chou    «M'as-tu menti ? » ft. Chou  Icon_minitimeVen 31 Juil - 5:44

Je m’étais levé tôt, ce matin. Très tôt, même. En tout cas, comparé à l’heure à laquelle je me levais habituellement, je m’étais levé tôt. Et cette fois, impossible de me rendormir. Comme si les rayons du soleil me torturaient la rétine, m’empêcher de fermer les yeux de nouveau. Comme s’ils étaient décidés à me faire lever de mon nid de mousse douillet, au centre de la tanière nous servant d’abris. Je n’avais plus d’apprenti, depuis le baptême de Mirage Lunaire. Et je me sentais un peu seul, n’ayant rien à faire. Il y a douze lune de cela, j’aurais été entraîné mon novice, mais bon… il était guerrier maintenant, ça ne servait à rien de se dire que j’aurais été l’entraîner. Je m’étirais longuement avant d’entreprendre ma toilette… je faisais tout pour ne pas m’ennuyer, c’était fou. J’allais même jusqu’à faire ma toilette d’une façon des plus consciencieuse, pour oublier ne serait-ce qu’un court instant que je me sentais bien seul.

Et sans prévenir, ma mère était arrivée, telle une furie, le regard chargé de haine. D’une haine qui, même après toutes ces années, se retrouvait à être toujours plus grande à chaque jour. Elle m’en voulait encore. Elle m’en voulait encore d’avoir pris sa place de lieutenant, d’avoir usurpé son identité comme elle se plaisait à dire. Et elle m’en voudrais toujours, d’après moi. Elle m’avait hurlé des sottises, puis elle était partie, aussi vite qu’elle était arrivée. Sans rien dire, mais son expression voulait tout dire, en fait. Mais elle avait toujours été comme ça, aussi longtemps que je me souvienne, alors je n’avais pas à m’en faire. Le jour où elle viendra m’interpeller d’une façon normale, alors là, je l'emmènerai voir Lumière de Sang. Pour l’instant, tout était normal, elle était toujours aussi cruelle, alors pas la peine de s’inquiéter.

Je sortis finalement de cette tanière. Plusieurs dormaient encore, c’était surprenant. Tellement surprenant que je crus même rêver en ce moment. Mais quel rêve était aussi peu constructif que celui-ci? Celui représentant la vie réelle, comme elle l’était avec moi, car c’était comme ça que ma vie se déroulait la majorité du temps. En fait, ma vie était assez monotone. Rien ne se passait de spécial, rien. Je poursuivais mon but, celui de faire régner la justice, puis j’allais me coucher et je me réveillais quand tous les chats étaient déjà debout depuis longtemps, et ce depuis des lunes. Je l’aimais bien ma vie, elle était sympa, ma vie. Si on excluait ma mère, bien entendu. Mais on ne pouvait pas l’exclure, elle était là et c’était tout. Ma mère faisait partie de ma vie et y était sans doute un pion central, parce qu’elle était la raison de mon existence malgré l’animosité qui est entre moi et elle depuis… depuis toujours, en fait, s’étant finalement mué en haine à sens unique. Car moi, je ne ressentais pas de haine envers elle. Non, juste une profonde tristesse. J’étais triste de la relation que nous entretenions. C’est vrai quoi! La famille, c’est précieux. Il faudrait toujours bien s’entendre avec elle. Mais malheureusement pour moi, ce n’était pas le cas de la mienne. Malgré moi.

Je m’étirai, tentant de ne plus penser à ça puisque j’avais tout de même les patrouilles à préparer, du moins je devais y songer, c’était mon rôle de lieutenant que je devais m’assurer de remplir à la perfection, ou ce qui s’en rapproche. Alors j’allai voir Plume d’Eau, lui disant de choisir quelqu’un pour l’accompagner, puis je partis, l’esprit en paix. L’esprit en paix de pouvoir faire ce que je voulais. Mes grandes pattes me dirigèrent vers une forêt. Une forêt que nous, le Clan de la Nuit, nommions la Forêt Mystérieuse. Elle donnait cette sensation qu’un mystère rôdait en suspension, dans les particules de l’air, prêt à fondre sur nous à tout instant et pourtant… l’ambiance était des plus apaisantes. J’aimais bien m’y retrouver. Soit pour penser, ou bien encore me reposer. Mais pour une raison inconnue, cette forêt cachait mes maux au plus profond de moi, me les faisant oublier un court moment. Car tout est éphémère.

Puis, un rongeur passa devant moi. Un rat, pour être plus précis. Il était gros, aucun doute, il nourrirait la totalité des chatons… non! Il ne fallait pas que je cède. Depuis quand moi, Équinoxe du Printemps, chassait une pauvre proie sans défense? Mais… la réserve de gibier était sacrément basse depuis un moment, il était de mon devoir de la remplir.. Et mon but, dans tout ça? Mon vrai but, celui qui me guidait chaque jour de ma vie, me disant quoi faire? Mais d’un autre côté, que penserais notre chef? Rater une si belle occasion de nourrir les miens… Bon ok, juste une proie. Mais, mes techniques étaient franchement usées… Bon, ça valait le coup d’essayer. Je me mis en position, même si la mienne faisait franchement dur. Je réussis tout de même à ne pas me faire repérer par le rat. Puis, soudain… je sautai! J'atterris sur sa queue. Pas juste du tout. Mais bon, je l’ai eu. Je partis pour l’achever pour que celui arrête de couiner, mais je fus surpris par une voix s'immisçant derrière moi, sans prévenir.

«Tu es malade?»

Je me retournai en vitesse et vis mon ancien apprenti, Mirage Lunaire. Il devait sûrement se demander ce que je faisais là, un pauvre rat prisonnier de mes griffes. Que faire? Vite, il faut trouver quoi faire. Je soupirai légèrement. Je m’étais fait prendre, entrain de faire ce que je détestait le plus. Car oui, je détestais chasser. Plus que tout. Ah non, je détestais encore plus me battre. Mais bon, pourquoi jouer sur les mots? Pour gagner du temps sans doute... Mais gagner du temps contre qui? Contre qui je gagnais réellement du temps? Contre Mirage Lunaire… ou contre moi-même? Je cachai la proie derrière moi et souris à mon ancien apprenti. Quelle était la raison réelle qui me poussait à chasser? Peut-être avais-je finis par subir les effets de la pression qu’exerçais ma mère sur moi? À force de me dire que j’étais un incapable, voulais-je seulement prouver le contraire? Peut-être bien. En ce moment, ce que je savais, c’est que mon esprit était on ne peut plus embrouillé.

«Hum.. Non! Tout va bien!»
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